Saviez-vous que moins de 30 % des chercheurs en sciences et technologies dans le monde sont des femmes ? (Source : UNESCO)

Notre équipe est diversifiée et regorge de talents! Rencontrez Marie-Ève Gosselin, physicienne du groupe de pyrométallurgie. 

Elle travaille en recherche et développement au Centre de technologie de Rio Tinto Iron and Titanium (l’unité d’affaires dont Rio Tinto Fer et Titane fait partie) à Sorel-Tracy depuis 12 ans.

Adolescente, Marie-Ève découvre les sciences : « j’étais abonnée à la revue Les Débrouillards (une revue scientifique québécoise) » dit-elle, souriante.

Rapidement, le sujet devient une passion et elle poursuit ses études dans ce domaine – un domaine qui n’était pas populaire pour les femmes à l’époque :
« On est 3 femmes à avoir terminé le BAC dans ma cohorte ». À la maîtrise, elle étudie les propriétés électromagnétiques d’un type de supraconducteurs, ces matériaux qui conduisent l’électricité sans résistance.

À quoi ressemble le quotidien d’une physicienne en pyrométallurgie ?

Les journées sont rarement semblables puisque Marie-Ève travaille sur divers projets : elle teste des nouvelles technologies, améliore des procédés, coordonne des activités de gestion et plus encore. Justement, son rôle au sein d’Énergie et Minéraux l’amène à innover : « On va au-delà de ce qui existe maintenant. On se dit imagine si on était capable de faire ça, imagine si on opérait de telle manière ». Cette attitude créative lui a d’ailleurs permis de remporter un financement de 100 000$ pour l’initiative Pionneering Pitch en décembre 2017.

Inspirée par Marie Curie, Marie-Ève est fière de représenter les femmes en sciences, même si elles sont encore trop peu nombreuses sur le marché du travail. Elle voit l’avenir des femmes en science d’un bon œil, sachant que plus de femmes scientifiques s’engagent à parler aux jeunes filles pour partager leur passion et les convaincre que les carrières en sciences ne sont pas réservées qu’aux hommes!

Enfin, Marie-Ève tire une leçon cruciale de son parcours. Elle comprend que le fait d’être une femme lui confère des avantages en science : « Nous avons une sensibilité profitable, une écoute plus aiguisée, qui rendent les relations plus harmonieuses pour tous les contextes, un leadership doux certes, mais une souplesse bénéfique pour la coordination et le sens de l’organisation. »

Quel conseil se donnerait-elle étant plus jeune ?

« Je me dirais de me faire confiance, de foncer, d’ouvrir mes horizons, d’essayer de nouvelles activités et de saisir les opportunités de rencontrer des gens nouveaux ». 

Sur ces mots, on peut dire que Marie-Ève Gosselin est un fier modèle pour les jeunes aspirantes en science.